La Saboulée des Bourguignons

Dans tous nos cantons suisses, l’histoire exalte les hauts faits d’armes de nos ancêtres qui combattirent pour sauvegarder leur liberté et protéger leurs foyers et leurs biens.

Voici une légende neuchâteloise sur un épisode des guerres de Bourgogne…

 

A la Toussaint 1476, un parti de Bourguignons, s’étant jeté dans le vallon du Locle, tua deux hommes et fit un gros butin.

A vaincre sans péril on triomphe sans gloire...

 

En effet, le village n’avait que peu d’hommes présents pour le défendre, mats les femmes du « Crêt-Vaillant » firent aux pillards une si chaude réception que les guerriers du Téméraire durent s’enfuir, poursuivis par un taureau furieux que la « Marianne » avait prestement détaché. Les hommes, s’étant rassemblés entre temps s’embusquèrent sur le passage des Bourguignons, en tuèrent mille et firent repasser le reste au travers du Doubs.

 

Cette glorieuse anecdote a inspiré Bruno Henauer, Maitre Confiseur à confectionner une friandise savoureuse et particulièrement corsée…

 

La Montre du Maquignon

L’histoire est jolie…

 

En 1679 un maquignon anglais nommé Peter vint en Suisse. Sa montre son œuf comme il disait s’était détraquée au cours du voyage. Arrivé au pays de Neuchâtel, à la Sagne, Peter, intéressé par les petits ouvrages artistiques que le fils Daniel exécutait dans la forges de son père, lui confia sa montre pour la réparer.

 

Enthousiasmé par le merveilleux mécanisme, Daniel Jean-Richard parvint à remettre la montre en état de marche et se proposa d’en fabriquer une pareille. Au bout d’un ans, les siens eurent la joie de contempler le petit chef-d’œuvre.

 

En l’an 1705, Daniel Jean-Richard créait au Locle le premier atelier d’horlogerie. Cette industrie devait bientôt conquérir les marchés du Monde.

 

La Montre du Maquignon a la première place dans l’horlogerie de notre région.